Phacomochère Unicornis Arbanais

Dimensions : 88cm x 20cm x 179cm

Le Phacomochère Unicornis est un animal puissant qui arbore une corne unique dressée vers le ciel. Offrant une grande protection, cette dernière le relie directement à la mythologie, proche de celle de la Licorne. Cet attribut, très prisé des collectionneurs, a malheureusement contribué pour une part à l’extermination complète de l’espèce.
Les bois recueillis pour sa reconstitution ont tous été trouvés en Stand Up Paddle, flottants, dans les eaux calmes de quelques criques de la Presqu’île de Giens.
Une créature de légende a refait surface et ce spécimen, est totalement endémique de la Presqu’île.
Même ramené au stade de fossile, cet unique représentant de l’espèce arbanaise affiche encore la caractéristique qui le rend si typique: l’animal ne peut en effet s’empêcher de tirer la langue.
Proéminence osseuse naturelle du menton, fatigue, chaleur, soif d’anisettes ou de quelques liquides rosés bien frais…la science n’aura pas eu le temps d’en trouver le(s) réelles origine(s).
Les dernières études, toutes darwiniennes, datant du siècle dernier, classent l’espèce comme politiquement incorrecte dans le règne animal. Il est après tout difficile pour un phacomochère d’être assimilé aux cochons sauvages, phacochères, rhinocéros, licornes, dragons, chimères ou gargouilles tout à la fois.
L’animal est, raconte-t-on, très furtif, plutôt farouche, insoumis, à forte tête de bois, et affiche par sa particularité physique (tirage de langue) un mélange d’insolence et de mépris. Cette arrogance naturelle, apparente, totalement spécifique à ce groupe de rhinocérotidés, fera l’objet d’une réelle fascination chez certains observateurs. Elle sera source d’une grande vexation chez d’autres, particulièrement dans la mire de tous les chasseurs qui, se sentant nargués, auront donc traqué l’animal, depuis fort longtemps, jusqu’à l’élimination de son dernier représentant.

Telle une petite Arche de Noé, une structure en coque inversée, inspirée de la construction navale, vient soutenir sur son socle en bois, cette relique, rare, sortie des eaux salées. Une quille soutient le crâne et des membrures formant squelette viennent charpenter les courbes intérieures de son bois.

Plus d’infos en MP Remerciements à Julien Veysseyre (ESSE Kiteboarding) et Hervé STIEFEL